Ce Que Veulent Les Femmes Et Ce Qu’en Dit La Science

 

Qui peut honnêtement prétendre connaître ce que veulent les femmes ?

De toute évidence, personne. Les femmes, elles-mêmes, ne peuvent le dire à coup sûr.

Avec Que veulent les femmes ? Les nouvelles découvertes sur le désir féminin, l’auteur Daniel Bergner, cherche à dévoiler les secrets de la libido féminine, en affirmant que celles-ci ne sont pas vraiment si différentes des hommes.

Chapitre 2 : Les normes sociales dictent souvent la sexualité des femmes.

Tout au long de l’histoire, la sexualité des femmes n’a jamais reçu l’attention qu’elle méritait.

Déjà, dans la mythologie grecque, Pandore - la première femme est considérée comme étant responsable de tous les maux de l’humanité :

Ce Que Veulent Les Femmes

… Pandore, tenant dans ses mains un grand vase, en souleva le couvercle, et les maux terribles qu’il renfermait se répandirent au loin. L’Espérance seule resta. Arrêtée sur les bords du vase, elle ne s’envola point, Pandore ayant remis le couvercle, par l’ordre de Zeus qui porte l’égide et rassemble les nuages. Depuis ce jour, mille calamités entourent les hommes de toutes parts.

Après que les scientifiques aient découvert le rôle de l’ovaire dans le processus de reproduction, la libido féminine fut étiquetée comme étant d’importance mineure.

Parce que les femmes pouvaient concevoir indépendamment du fait qu’elles ressentaient du désir, les hommes conclurent qu’il y avait peu de raisons de prêter attention au plaisir féminin.

En se basant sur le fait que les gènes régulent le comportement des femmes, les psychologues évolutionnistes ont affirmé que ce que veulent les femmes, c’est de garder leurs gènes en sécurité dans une relation durable.

C’est ainsi que ces psychologues ont développé la théorie de l’investissement parental :

Puisque l’homme a du sperme en quantité illimitée, et qu’il investit peu dans l’effort de reproduction. Et parce que la femme a un nombre fini d’ovaires, et qu’elle tient un plus grand rôle dans le processus de reproduction. L’homme est donc programmé pour propager sa semence, alors que la femme doit choisir soigneusement son partenaire pour vivre sur le long terme.

Chapitre 3 : En ce qui concerne le sexe, l’homme peut être un animal, mais la femme aussi.

Les hommes sont souvent comparés à des animaux. On dit même que comme nos amis les bêtes, ils sont facilement contrôlés par les régions les plus faibles de leur cerveau.

 » Le sexe masculin est ce qu’il y a de plus léger au monde, une simple pensée le soulève  » — San Antonio

À cet égard, la femme jouit d’un statut beaucoup plus respectable ; elle est rarement comparée à un animal en matière de sexualité.

Au contraire, la femme est reconnue pour sa recherche de sécurité émotionnelle et son comportement monogame — l’opposé des désirs sauvages de l’homme.

En réalité, la portée et la puissance de la volonté de la femme sont largement sous-estimées, sinon complètement mal comprises.

Certaines recherches ont tenté d’analyser les mythes entourant la libido féminine et ce que veulent les femmes :

Lors d’une expérience, des chercheurs ont demandé à des femmes et des hommes de regarder une variété de scènes : rapports hétérosexuels et homosexuels, masturbation et même des accouplements entre bonobos.

Les conclusions furent plutôt étonnantes : les femmes, quelle que soit leur orientation sexuelle, paraissaient excitées par toutes sortes d’images, même celles de singes en train de s’accoupler.

Par contre, la réaction des hommes fut bien plus prévisible.

Plus intéressant encore, cette étude a montré que les femmes comprennent souvent mal leur propre désir ; elles se disaient totalement indifférentes aux images des bonobos, tandis que leur corps montrait des signes évidents d’excitation.

Chapitre 4 : La sexualité féminine est complexe par son anatomie et l’environnement social.

De nombreux arguments ont été avancés pour expliquer la différence entre les hommes et les femmes dans la prise de conscience de leur propre sexualité.

Le corps d’un homme l’informe presque toujours s’il est sexuellement intéressé par un partenaire.

Pour la femme, par contre, il en est tout à fait autrement ; son corps émet souvent des messages qui sont difficiles à interpréter.

Les psychologues ont depuis longtemps été convaincus que ce que veulent les femmes, c’est avant tout de créer un lien affectif, mais une étude a démontré le contraire:

Dans une autre expérience, celle-ci impliquant des bandes audio pornographiques, les chercheurs ont découvert qu’un certain type de scénario déclenche une excitation particulière chez la femme : les histoires érotiques impliquant un étranger.

Les résultats ont ainsi montré que le désir des femmes ne correspond pas nécessairement aux normes sociales, et semble démentir l’hypothèse que la libido féminine se nourrit uniquement de connexion émotionnelle.

Chapitre 5 : l’observation des animaux ouvre une fenêtre sur la libido des femmes.

À quel point pensez-vous que le sexe chez les singes ressemble à celui des êtres humains ? En fait, ils sont assez similaires.

Contrairement aux femelles singes et rats, de nombreuses femmes ne laissent pas libre cours à leur désir.

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Mais une étude récente a montré que certains comportements féminins se rapprochent de celui des hommes ; un consommateurs sur trois de pornographie est une femme.

Chapitre 6 : certaines normes sociales peuvent expliquer le développement de certains types de fantasmes.

La complexité du désir féminin peut être explorée à travers ses fantasmes.

L’auteur affirme qu’aussi choquant que cela puisse paraître, les femmes fantasment parfois d’actes d’agressions sexuelles.

Ce Que Veulent Les Femmes

Aux cours des quatre dernières décennies, neuf enquêtes différentes ont permis d’interroger des femmes pour savoir si elles n’ont jamais fantasmé d’être dans une situation de contrainte lors de rapport sexuel.

Après avoir collecté le témoignage de 355 femmes, l’étude a révélé qu’environ 62 pour cent d’entre elles avaient eu des fantasmes de contraintes sexuelles au moins une fois.

Il semblerait donc que les pulsions sexuelles des femmes dépendent fortement de la mesure dans laquelle elles se sentent désirées par leur partenaire.

Une autre théorie postule que la peur pourrait également jouer un rôle dans l’éveil du désir chez certaines femmes.

Les scientifiques théorisent également sur le fait que ces fantasmes aideraient les femmes à éradiquer la culpabilité de leur désir — en particulier dans les cultures où le sexe est un sujet tabou.

Par exemple, elles pourraient fantasmer d’être violées, parce que de cette façon, elles n’auraient aucune raison d’avoir honte d’avoir des besoins sexuels.

Chapitre 7 : la monogamie pourrait ne pas être la forme de relation idéale.

En explorant les problèmes psychologiques et physiques liés au désir, les chercheurs ont découvert des résultats fascinants ; ils ont constaté que les problèmes sexuels des femmes sont généralement plus psychologiques que génitaux ou hormonaux.

En outre, une étude a révélé que le désir des femmes avait tendance à se dissiper plus rapidement que celui des hommes.

Le frisson d’une nouvelle relation pourrait facilement annuler les effets hormonaux. La raison peut être tout simplement le manque de désir de l’homme pour sa partenaire.

« La femme infidèle a des remords ; la femme fidèle a des regrets. » — Proverbe japonais

La théorie stipulant que les femmes seraient effectivement plus excitées quand elles font l’objet du désir, semble donc être une explication plausible.

Chapitre 8 : les phénomènes psychologiques et physiques qui entourent la libido féminine sont fortement débattus.

Ce que veulent les femmes au sujet de leur sexualité a été au centre de nombreuses discussions et études tout au long du XXe siècle.

Jusqu’à ce que les théories de Freud soient contestées dans les années 1970, la sexualité des femmes avait été en grande partie liée à la psychanalyse.

D’après Freud, les femmes axées uniquement sur la stimulation clitoridienne auraient une approche immature de leur sexualité.

Dans les années 1970, les féministes ont fait valoir que le plaisir d’une femme ne dépendait pas uniquement de son vagin. Et dans les années 1980, le sujet est passé du clitoris au point G.

Alors qui a raison ?

Difficile à dire, mais une chose est acquise : certaines femmes sont en mesure d’atteindre l’orgasme sans avoir besoin de contact physique. Ce qui semble prouver que le cerveau est un organe sexuel aussi puissant que tout autre.

Chapitre 9 : le speed dating offre un aperçu intéressant des mécanismes de séduction.

Les évènements de speed dating sont des occasions fascinantes pour les chercheurs d’étudier les mécanismes de séduction :

Chaque femme est assise à une table. Ensuite, chaque homme s’assoit pour une conversation de quatre minutes. Lorsque son temps est écoulé, il se lève et se déplace à la table suivante.

Dans ce système de fonctionnement, les femmes semblent être beaucoup plus pointilleuses dans leurs choix.

Cela semble corroborer la théorie des parapsychologues évolutionnistes :

Les hommes sont programmés pour inséminer autant de femmes que possible, tandis que ce que veulent les femmes, c’est choisir leur compagnon très soigneusement pour assurer la sécurité de leur progéniture.

Cependant, une nouvelle approche de speed dating a récemment mis en doute cette conclusion.

Les résultats sont tout à fait différents quand ces femmes se déplacent de table en table, tandis que les hommes restent assis.

Curieusement, elles acceptent alors une deuxième rencontre aussi souvent que les hommes.

Alors, que pensez de tout cela ?

Cet enchevêtrement d’hypothèses et de théories non prouvées ne peut signifier qu’une chose : ce que veulent les femmes restent encore, pour la plupart, un grand mystère. 

Référence :