Comment Intégrer La Capacité De Visualisation Avec La PNL

Article invité écrit par Maximilien Carlier, auteur du blog apprendre-lhypnose.fr

Imaginez que vous êtes dans un endroit paisible, agréable et que le vent souffle sur votre visage.

A ce moment vous prenez une profonde inspiration et vous décidez de fermer les yeux s’ils ne le sont pas déjà.

Vous respirez et vous tentez de visualiser quelque chose, comme ce que vous allez voir en vous promenant dans un pays d’Asie du sud-est par exemple.

Les minutes passent et votre vision est flou voir complètement noire, vous gardez votre calme et persistez pour rendre votre vision plus net, et plus vous insistez, plus les brides de ce que vous avez vu semblent se dissiper dans le néant, alors vous commencez à penser à ce que vous avez à faire après et alors vous ouvrez les yeux.

Parfois, plus on tente de faire quelque chose, moins on semble y arriver.

La visualisation, une faculté commune aux êtres humains

Peut être est-ce votre cas, ou peut être que vous cherchez à développer votre faculté de visualisation à moins que vous ne soyez tout simplement curieux/curieuse de découvrir comment visualiser.

Dans ce cas vous êtes au bon endroit, et je vais vous révéler pourquoi.

Visualiser est une compétence que n’importe qui peut développer, quelque part, c’est la capacité à halluciner, c’est à dire convoquer une représentation visuelle dans notre perception et nous en servir.

Que fait un sculpteur ?

Il hallucine un volume dans un bloc de marbre qui dégage une émotion lorsqu’il est libéré de la masse superflue.

Que fait un architecte d’intérieur ?

Il hallucine des espaces d’intérieurs conformément à des besoins.

Et si je disais que chacun d’entre nous peut accomplir la même chose ça vous fait quoi ?

La PNL pour reproduire la capacité d’un as de la visualisation

Un des présupposés de la PNL, c’est que les compétences d’une personne sont transposables sous forme de stratégie car, étant de la même espèce, la différence entre les résultats que nous obtenons dépendent de la façon dont nous utilisons notre système nerveux et notre corps.

Donc, en décortiquant les schémas mentaux d’un visionnaire, nous pouvons nous aussi faire l’expérience de la visualisation sans devoir passer par toutes les erreurs que cette personne à traversée pour développer ses compétences à un tel niveau.

Imaginez donc à quel(s) moment(s) de votre vie, le fait de pouvoir visualiser facilement ce que vous voulez peut vous être utile ?

Qu’allez-vous en retirez ?

Visualiser signifie aussi, développer sa mémoire visuelle, développer sa créativité, percevoir davantage les petits détails et bien d’autres choses encore.

Plusieurs génies de l’histoire comme Léonard de Vinci, Nikola Tesla, Aristote, Walt Disney ou encore Mozart ont présentés cette capacité commune d’avoir une facilité à visualiser pour réaliser leurs œuvres.

C’est d’après ces personnages ainsi que de ma propre expérience que je vous propose les lignes que vous lisez actuellement.

D’ailleurs si cela vous intéresse, vous pouvez aller jeter un œil à cet article qui étudie la stratégie du génie visuel de Nikola Tesla en cliquant ici.

La stratégie qui va vous permettre de visualiser facilement

Commençons par le conditionnement de base pour faciliter les expériences de visualisations suivantes :

L’environnement : Mettez vous dans un lieu au calme.

La posture : On arrive mieux à visualiser lorsqu’on a la tête légèrement en arrière, comme ces enfants à qui ont dit qu’ils ont la tête dans les nuages 🙂 une posture avec le buste droite et les jambes décroisées est aussi conseillée.

Les yeux : Le regard en haut à droite et gauche font appel au processus de visualisation interne, à gauche pour chercher une image remémorée et à droite pour invoquer une image construite.

Pour faciliter sa capacité à visualiser, lever les yeux (qu’ils soient ouverts ou fermés) peut être d’une aide précieuse.

Le schéma du langage : Pour vous aider, vous pouvez commenter vos expériences de visualisation en utilisant des mots qui font référence à votre expérience visuelle sous forme de questionnement comme :

« Comment ça peut devenir plus clair, qu’est-ce qui peut m’aider à voir mieux ce qu’il se passe, que faudrait-il afin que l’image soit plus nette ? Etc… »

En fait, depuis le début de l’article j’ai pris soin d’utiliser ce genre de vocabulaire ce qui fait qu’actuellement vous devriez être focaliser sur votre canal visuel, ce qui signifie que vous êtes en de bonnes disposition pour l’expérience de visualisation qui va suivre.

Expérience de la visualisation stimulée

Après avoir tenu compte des conseils précédents, je vous invite à faire une expérience qui va vous donner une base de vision simple pour évoluer ensuite vers des visualisations plus complexes.

1) Observez un objet familier du quotidien, qui présente un bon éclairage comme une lampe de chevet.

2) Ouvrez et fermez les yeux plusieurs fois jusqu’à réussir à « capturer » intérieurement l’image de l’objet que vous avez choisit. A ce stade, vous devriez pouvoir voir l’objet mentalement un moment avant qu’il ne s’estompe.

3) Détournez votre regard une minute et fermez les yeux pour visualiser à nouveau l’objet tout en tapotant l’emplacement de votre 3e œil.

Vos yeux orientés vers le haut, vous allez pouvoir « convoquer » l’image de l’objet car vous l’avez « imprimé » mentalement.

Vous pouvez vous entraîner avec différents objets, en espaçant davantage le temps entre la capture et la convocation mentale.

En fait, l’idée c’est de vous créer une base de donnée de formes, de couleurs, de perspectives, de dimensions et la confiance en vous nécessaire pour passer à la phase suivante qui consiste à générer des images mentales complexes.

Expérience de la visualisation complexe

Une fois que vous êtes à l’aise pour voir des objets simples, vous pouvez commencer à générer du mouvement pour changer votre point de vue mentalement.

Quand c’est ok avec ça, vous pouvez passer au stade suivant :

1) Fermez les yeux et placez une grille de lignes blanches et lumineuses pour construire un plan au sol sur un écran bleu nuit.

2) Imaginez une forme simple en 2D pour commencer, un carré en face vous, puis mentalement, augmentez la luminosité pour produire une ombre portée.

L’ombre étant ce qui donne du volume aux formes, vous devriez être capable de transformer le carré en cube assez facilement.

3) Maintenant que vous avez été capable d’imaginer une forme sur un plan en 3D, vous pouvez jouer avec les facteurs suivants de votre représentation :

    • La taille : grand/petit
    • Les couleurs : N&B/couleur
    • La distance : proche/loin
    • La netteté : net/flou
    • Le mouvement : rapide/lent/immobile

4) A présent vous avez la possibilité de préciser et modifier votre représentation interne. Vous pouvez alors commencer à convoquer des objets ou personnes connues.

5) Pour modifier vos images, il y a plusieurs possibilités, vous pouvez les fragmenter (maintenant que vous savez jouer avec le mouvement et la perspective) et assembler les fragments différemment ou alors avec d’autres fragments d’objets par exemple.

Vous pouvez aussi avoir la démarche inverse.

Vous pouvez partir de quelque chose de très global et aller vers le détail ou inversement.

6) Quand vous arrivez à convoquer ce que vous voulez, a changer de points de vues, à déformer, construire et déconstruire ce qu’il vous passe par la tête, vous pouvez aussi ajouter vos autres sens pour créer carrément des scènes.

Ainsi, les odeurs, la musique, le ressentit et pourquoi pas le goût peuvent venir donner encore plus d’impact à votre représentation interne.

Bravo ! Il ne vous reste plus qu’à vous amuser et à trouver toutes les possibilités pour appliquer votre faculté de visualisation dans votre quotidien pour vous aider, vous amuser, rendre service etc…

Si cela vous intéresse, je vous invite à cliquer ici pour visiter cette page sur laquelle des tas de livres sont résumés pour apprendre l’hypnose et la PNL.

A bientôt !

Maximilien Carlier
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