Qu’est-ce Que La Théorie Des Jeux Et Quelles Sont Certaines De Ses Applications ?

Régulièrement utilisée par les gamers et d’autres couches de personnes, la théorie des jeux est pourtant, un concept devant encore être enseigné au grand public.

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Théorie des jeux : définition

La théorie des jeux peut se définir comme une approche mathématique de problèmes de stratégie utilisée dans une flopée de domaines. Nous pouvons ainsi, citer entre autres, la stratégie militaire, l’économie, le divertissement et la recherche opérationnelle. Par ailleurs, la théorie des jeux peut être appliquée à de nombreuses situations simples ou complexes de la vie en vue de trouver une solution juste. Avec ce concept, nous pouvons avoir deux types de jeu dans le cas où ils opposent deux joueurs : le jeu à somme nulle et le jeu à somme non-nulle.

Théorie des jeux : historique

L’histoire de la théorie des jeux commence véritablement, dans les années 1940, lorsque John von Neumann et Oskar Morgenstern publient en 1944, leur ouvrage intitulé : Theory of Games and Economic Behavior. Ce document portait sur les jeux à somme nulle et exposait la méthode à suivre afin de les résoudre. Mais, peu après sa publication, à l’occasion de sa présentation, la théorie des jeux, telle que pensée par John von Neum et Oskar Morgenstern, ne fait pas l’unanimité. Des voix se sont en effet, levées pour s’opposer à la stratégie qui préconise de remettre au sort, l’escorte d’un convoi. En revanche, l’idée de recourir à des tirages au sort dans le cadre des jeux Kriegspiel recueillit l’accord de tous les spécialistes.

Par la suite, l’histoire nous renseigne que la théorie des jeux connut d’importantes améliorations qui en font un concept complet et optimal. En effet, le premier à toiletter cette théorie fut John Nash. Auteur du principe de « l’équilibre de Nash », il proposa vers 1950, une stratégie destinée à un jeu multijoueur. Cette stratégie sera ensuite, revue par Reinhard Selten. Ces alors logiquement que ces deux experts de la théorie des jeux reçoivent, conjointement avec John Harsanyi, en 1994, le prix Nobel d’économie. Il aura fallu attendre l’année 1970 pour voir la naissance de Conway qui réalise une association entre jeu et nombre.

Théorie des jeux : applications

La théorie des jeux s’applique à une multitude de jeux.

Les jeux de stratégie à somme nulle et non nulle

Un jeu est dit à somme nulle lorsqu’il se caractérise par la constance de la somme algébrique des gains. Ce type de jeu implique deux protagonistes et les pertes de l’un équivalent exactement aux gains de l’autre. Il est possible de se retrouver ici, dans des situations où les gains sont nuls, en raison de la pré-répartition du total fixé. C’est qui justifie la dénomination de cette typologie de jeux. Le poker est à titre illustratif, un jeu à somme nulle.

Par contre, les jeux à somme non-nulle sont ceux dont les résultats peuvent être plus avantageux ou plus affligeants pour tous les joueurs. En d’autres termes, à ce stade, même sans gagner, les joueurs peuvent obtenir un profit. Par exemple, la vie politique, la coévolution en écologie, la communication, les situations du monde des affaires sont des jeux à somme non-nulle. Mais, l’illustration la plus frappante du jeu à somme non-nulle est sans aucun doute, la concurrence entre les Tigres asiatiques et les Dragons asiatiques entre 1950 et 1960 au Japon.

Les jeux coopératifs et de compétitions

Basés sur la recherche d’une situation idéale pour les participants, les jeux coopératifs sont relativement simples. Ils incluent la théorie de la négociation et la coopétition.

La théorie de la négociation est un principe selon lequel toute négociation revient à un jeu à somme non-nulle. En clair, la négociation doit avoir pour but, non pas de faire courber l’échine à son vis-à-vis, mais plutôt trouver un compromis avantageux pour les deux camps. Autrement dit, elle vise un accord gagnant-gagnant. La négociation appelle ainsi, l’utilisation de certaines expressions classiques telles entre autres, que : « si je vous en prends deux, m’accordez-vous une remise », « je veux bien te laisser à ce prix-là, mais tu offres le café ».

Quant à la coopétition, elle désigne une forme de collaboration entre les grandes entreprises bien que celles-ci soient des concurrents.

Jeu synchrone ou asynchrone

Jeu synchrone et jeu asynchrone sont des concepts opposés. Le premier est un jeu dans lequel tous les participants jouent au même moment sans qu’aucun ne sache le coup fait par l’autre. En ce qui concerne le second, il se caractérise par le fait que les participants sont informés du coup opéré par leurs challengers et jouent à tour de rôle.

Par ailleurs, la stratégie des jeux répétés consiste à compter sur la répétition des parties pour développer des stratégies visant à vaincre son adversaire. Dans un premier temps, le joueur peut volontairement placer un coup pour perdre afin d’apprécier le savoir-faire de son adversaire. La réputation de l’adversaire peut également être un élément à prendre en compte. Aussi, la connaissance au préalable, du nombre de parties de jeu peut également en impacter l’issue.

Jeux à information complète et jeux à information parfaite

Un jeu est dit à information complète lorsqu’au moment de jouer, le participant dispose des informations suivantes : ses possibilités d’action, les motivations de ses adversaires, leurs possibilités d’action ainsi que les récompenses devant découler de ces actions.

D’un autre côté, un jeu est dit à information parfaite lorsqu’il s’agit d’un jeu à mécanisme séquentiel. Ici, les informations dont dispose le joueur prennent en compte l’ensemble des actions faites avant son coup. Certains types de jeu peuvent être à la fois, à information complète et à information parfaite. C’est le cas notamment, du jeu d’échecs.

On distingue de surcroît, les jeux en information incomplète, les jeux en information à la fois, imparfaite et incomplète, les jeux à mémoire parfaite ainsi que les jeux à mémoire imparfaite.

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