Chèque psy : Le Chèque De Soutien Psychologique Pour Les Étudiants En Situation De Mal-être

La pandémie résultant de la propagation du virus Corona 2019 (COVID-19) a entraîné une augmentation de l’anxiété, de la peur, du stress et de la dépression au sein de la population.

Parmi eux, les étudiants des pays gravement touchés par le COVID-19 sont parmi les plus vulnérables de tous. Lorsque la nature de leur expérience éducative change, comme lors d’un confinement pendant une pandémie, le fardeau sur la santé mentale de cette population est amplifié. Même avant la pandémie, les étudiants étaient déjà de plus en plus reconnus comme une population vulnérable. Une population souffrant de niveaux croissants d’anxiété, de manque d’estime de soi, d’humeur dépressive, de problèmes psychosomatiques, de suicide, de toxicomanie et de troubles de l’alimentation.

La politique nationale concernant les couvre-feux, la mise en quarantaine, le confinement et les pratiques de distanciation sociale sont fortement en contradiction avec la vie sociale de nombreux étudiants. La mise en quarantaine par exemple, affecte la santé mentale et physique en conduisant à l’isolement social et à la solitude. Elle est responsable de l’abandon de routines qui sont si importantes pour la santé et le bien-être, comme se rendre au gymnase, participer à des activités parascolaires et être avec des amis.

Par conséquent, il est apparu comme une évidence que ces jeunes pourraient avoir besoin de ressources et de services supplémentaires. Des services tels que Psynergy proposant une aide psychologique en ligne pour faire face aux répercussions de la maladie sur leur santé physique et mentale. En réponse à cette nouvelle crise, le président a rappelé sa volonté de créer un système d’aide pour que tout étudiant puisse avoir accès à un parcours de soin, s’il se manifeste ou qu’un proche le manifeste. Prévu pour le 1er février, un «chèque psy» permettra aux étudiants en situation de mal-être de consulter un psychologue ou un psychiatre et de suivre un parcours de soin.

Beaucoup ressentent également des niveaux d’anxiété, de stress et des symptômes dépressifs accrus en raison des incertitudes concernant l’offre d’emploi futur. Ils montrent des préoccupations au sujet de leur parcours universitaire, du fait d’être loin de chez eux, de l’isolement social et de la diminution du revenu familial. En effet, les étudiants qui travaillent ont souvent perdu d’importantes sources de revenus. Certains se retrouvent à dépendre de leur famille qui, elle-même, est affectée financièrement durant cette période.

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