Obésité et Surpoids : C’est Possible D’en Sortir Définitivement

Il s’est fait arrêter à cause de son indice de masse corporelle (IMC) à 43

Nous allons vous raconter une histoire d’indice de masse corporelle bizarre. Une histoire malheureusement réelle, une sacrée interrogation pour les obèses ou les personnes en surpoids.

On va l’appeler Monsieur R. Monsieur R souffre d’obésité et de diabète de type 2. Son IMC a atteint 43 (132 kg pour 1.76 m). Il dort mal et ne comprend pas pourquoi il est si fatigué le matin, pourquoi il continue de prendre des kilos alors qu’il fait attention à ce qu’il mange au cours de ses repas. Il se réveille quasiment toutes les 2 heures et a du mal à se rendormir.

Alors vous imaginez bien…

Après 3 réveils dans la nuit, il se lève, va dans le salon, s’assoit sur le canapé et allume la télé, baisse le son pour ne réveiller personne. Au bout de quelques minutes, il se lève du sofa et va droit au frigo. Il commence à manger des aliments qu’il croit inoffensifs comme des yaourts, mais qui contiennent du sucre, ou pire, il ouvre un paquet de chips sans sel, mais bourrées d’huile de tournesol et de 40g de matières grasses diverses. Il ne se doute pas que sous l’effet de la réduction de son temps de sommeil, son comportement alimentaire se modifie tout à la fois la nuit et le jour, encourageant l’ingestion d’aliments sucrés et gras en dehors des repas.

Pour faire simple, qui dort moins, a plus faim, grossit, donc bouge moins, dort moins et moins bien et… grossit. La privation de sommeil est dès lors un facteur de risque d’obésité et de diabète de type 2. Et ce n’est pas tout ! Il est épuisé, mais il continue à devoir aller travailler. Il ne sait pas vraiment comment il tient jusqu’à ce que son patron menace de le licencier parce qu’il s’endormait au bureau.

Peu de temps après il a eu un accrochage parce qu’il s’était assoupi au volant de sa voiture en rentrant chez lui ! La police le croyant sous l’emprise d’une substance illicite l’a conduit au poste de police pour effectuer des contrôles. Monsieur R. venait tout simplement de se faire arrêter à cause de son IMC !

Puis c’est arrivé encore, et encore, et encore… Jusqu’à ce que son permis lui soit retiré.

Bon c’est sûr il aurait dû réagir avant. Mais son histoire est plutôt utile.

Vous ne pouvez pas jouer avec votre surpoids sinon être fatigué sera le cadet de vos problèmes.

À méditer.

Bien comprendre l’obésité pour mieux la combattre

L’obésité est une condition médicale dans laquelle un excès de graisse corporelle s’est accumulé à un point tel qu’il peut avoir un effet négatif sur la santé. Les personnes sont généralement considérées comme obèses lorsque leur indice de masse corporelle (IMC), une mesure obtenue en divisant le poids (en kg) par le carré de la taille (m) est supérieur à 30.

indice de masse corporelle (IMC)

Certains pays d’Asie de l’Est utilisent des valeurs inférieures. L’obésité est corrélée à diverses maladies et affections, en particulier les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2, l’apnée obstructive du sommeil, certains types de cancer et l’arthrose. Un IMC élevé est un marqueur de risque, mais il n’a pas été prouvé qu’il en est une cause directe, pour les maladies causées par l’alimentation, le manque d’activité physique et des facteurs environnementaux. Un lien réciproque a été trouvé entre l’obésité et la dépression, l’obésité augmentant le risque de dépression clinique et également la dépression conduisant à un risque plus élevé de développer une obésité.

Les causes

Au niveau individuel, la combinaison d’un apport énergétique alimentaire excessif et d’un manque d’activité physique expliquerait la plupart des cas d’obésité. Un nombre limité de cas est principalement dû à la génétique, à des raisons médicales ou à une maladie psychiatrique. En revanche, on estime que l’augmentation des taux d’obésité au niveau de la société est due à une alimentaire facilement accessible et aux exhausteurs de goût souvent dangereux comme le sel et le sucre.

Il a été identifié 7 autres facteurs possibles de l’augmentation récente de l’obésité :

  • Sommeil insuffisant, perturbateurs endocriniens (polluants environnementaux qui interfèrent avec le métabolisme lipidique)
  • Diminution de la variabilité de la température ambiante
  • Diminution des taux de tabagisme, parce que le tabagisme supprime l’appétit,
  • Utilisation accrue de médicaments pouvant entraîner une prise de poids (p. ex., antipsychotiques atypiques)
  • Une augmentation proportionnelle des groupes ethniques et d’âge qui ont tendance à être plus lourds,
  • Une grossesse à un âge plus avancé (ce qui peut entraîner une susceptibilité à l’obésité chez les enfants)
  • Des facteurs de risque épigénétiques transmis de génération en génération

Selon l’Endocrine Society, il existe de plus en plus de preuves suggérant que l’obésité est un trouble du système d’homéostasie énergétique, plutôt que simplement résultant de l’accumulation passive de l’excès de poids.

Il y a des signes avant-coureurs facilement identifiables qui peuvent permettent de traiter l’obésité avant qu’elle ne soit trop installée, comme un essoufflement rapide au moindre effort, une transpiration excessive, des troubles du sommeil, des problèmes de peau etc.

L’Organisation Mondiale De La Santé (OMS) lance une alerte !

Les conséquences de l’obésité sur la santé vont d’un risque accru de décès prématurés à des maladies chroniques graves qui réduisent la qualité de vie.

L’obésité a des conséquences individuelles, socio-économiques et environnementales, notamment l’alimentation, l’activité physique, l’automatisation, l’urbanisation, la génétique, les médicaments, les troubles mentaux, les politiques économiques, les troubles endocriniens et l’exposition à des perturbateurs endocriniens.

Alors que la majorité des personnes obèses à un moment donné tentent de perdre du poids et réussissent souvent, la recherche montre que maintenir cette perte de poids à long terme s’avère rare.

Comment sortir définitivement de l’obésité ?

La prévention de l’obésité nécessite une approche complexe, y compris des interventions aux niveaux communautaire, familial et individuel. Les changements de régime et l’exercice sont les principaux traitements pour abandonner l’obésité recommandés par les professionnels de santé.

chan­ge­ments de ré­gime

Une solution existe

Il existe une solution efficace pour perdre beaucoup de poids sans chirurgie et surtout sans jamais le reprendre. Mais il faut être conscient que l’acteur principal de votre réussite, c’est vous-mêmes ! Il faut comprendre, être hyper motivé (donc faire une introspection pour connaître ses motivations profondes) et avoir le bon mindset.

En général les méthodes ne durent pas car une fois sorti de la méthode, vous ne savez plus comment vous comporter ou avoir la bonne alerte au bon moment qui va vous dire « STOP » ! et vous allez reprendre rapidement les kilos perdus (voire plus).

Pour avoir une bonne méthode de perte de poids rapide, il faut que vous « ayez les clés » et le mindset. Par exemple, si vous faites un écart et que vous preniez 1 kilo, vous allez faire ce qu’il faut pour le perdre dès le lendemain, et le la bonne approche est de ne pas penser « oh mon dieu j’ai pris 1 kilo » mais de vous dire « maintenant je sais quoi faire quand je prends un kilo » c’est fondamental et cela vous permettra de contrôler par vous-mêmes, en permanence votre poids et ainsi sortir définitivement de l’obésité.

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