Le Poids Des Habitudes : Appuyer Sur Ce Bouton Équivaut Á 40 Heures De Sport

Le Poids Des Habitudes : Appuyer Sur Ce Bouton Équivaut Á 40 Heures De Sport

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Vous pensez avoir déjà tout essayé pour perdre quelques kilos. Vous avez rationné(e) vos repas, vous êtes remis(e) au jogging, avez acheté un pack minceur à la pharmacie, et là, vous apprenez qu’une cliente de la boulangerie aurait perdu 6 kilos en dormant grâce à une nouvelle forme d’hypnose. Mmmh, c’est tentant…

En fait, vous seriez prêt(e) à n’importe quoi pourvu que ça marche. Avez-vous déjà essayé d’appuyer sur un bouton ? Parce que ça, ça marche ! Et c’est même prouvé scientifiquement.

Je m’explique…

Cet article va traiter des habitudes (d’une en particulier) et des incroyables conséquences qu’elles peuvent avoir à moyen et long terme sur notre vie et notre santé (ici, la prise de poids). Car même si ce phénomène « boule de neige » est déjà bien connu (Darren Hardy lui a d’ailleurs consacré un ouvrage intitulé : « l’effet cumulé »), il n’est pas toujours évident de le quantifier et le transposer à notre propre situation.

(Juste avant de poursuivre, permettez-moi de me présenter, au cas où, sait-on jamais, cela intéresse quelqu’un ;-))

Bon, revenons-en à nos boutons :

Les plus perspicaces auront peut-être deviné quel est ce mystérieux bouton capable de nous emmener au nirvana : Il s’agit bien entendu du bouton On/Off du smartphone ou de la télévision. Car si aujourd’hui, il est courant de prendre ses repas en bavardant au téléphone, en postant un tweet ou en regardant la télé, l’impact de cette habitude aux allures anodines sur la prise de poids est tout à fait stupéfiant.

Manger en étant distrait nous fait ingérer de 10 à 16% de calories en plus. D’après une étude effectuée en 2019 par l’université fédérale de Lavras (Brésil), et le Centre médical d’Utrecht (Pays-Bas) : “L’utilisation des smartphones pendant les repas, augmente la prise de calories et de graisses”

L’ expérience

Les scientifiques ont sélectionné 62 volontaires (des hommes et des femmes de 18 à 28 ans). Ils leur ont simplement proposé d’aller se servir à un buffet type “à volonté” et manger jusqu’à satiété. (Oui, c’était plutôt sympa comme expérience). A noter que chaque personne mangeait seule dans la pièce. Et bien sûr, elles n’avaient aucune information quant à la nature de l’étude.

Les volontaires étaient répartis en 3 groupes :

Groupe 1 : Ils n’étaient pas autorisées à utiliser leur smartphone en mangeant.

Groupe 2 : Les smartphones étaient autorisés pendant le repas.

Groupe 3 : Smartphones interdits mais ils pouvaient lire des magazines mis à leur disposition.

Les résultats

Même si les instructions de base étaient identiques pour chaque groupe, les comportements alimentaires se sont avérés très différents :

Groupe 1 (sans distraction) : Les personnes ont mangé et bu pour une moyenne totale de 535 kcal.

Groupe 2 (avec smartphone) : Ils ont consommé une moyenne de 591 kcal (soit +10%)

Groupe 3 (avec magazine) : La moyenne était de 622 kcal (soit +16%).

Les “extras” constatés dans les groupes 2 et 3 venant principalement d’aliments à haute teneur en graisse.

Les conclusions

Elle semblent parler d’elle-mêmes : quand on est distrait en mangeant, on ingurgite de 10 à 16% de calories en plus ! CQFD, au revoir et merci…

Ah non, j’entends un sceptique (toujours le même ;-)) au fond de la pièce : “Bof, on parle juste de quelques calories finalement, c’est rien de bien méchant !”

Et bien voyons cela à travers 2 analyses de cas :

Les cas de Pauline, 35 ans, maman de 2 gamins et bien dans ses baskets

Le midi, elle aime bien déjeuner à son bureau pour “Facebooker” en paix. Le soir, son péché mignon, c’est de dîner en famille devant la télé. Son besoin énergétique quotidien est d’environ 2000 kcal. Sur ces 2000 kcal, il est raisonnable de considérer que 1200 kcal proviennent des repas du midi et du soir. Le reste, c’est le petit-déjeuner et des petits en-cas par ci par là.

besoin énergétique quotidienSource: https://remimolimard-coaching.jimdofree.com/2018/11/16/dépenses-énergétiques/

Attention ce tableau reste général, il va varier en fonction d’une multitude d’autres critères (poids, intensité de vos séances, composition corporelle, métabolisme…)

(Déjà, vous admettrez que cette hypothèse est “gentille”).

Si on se réfère à l’étude décrite plus haut, sur les 1200 kcal dont elle a réellement besoin, elle en consommera en réalité 10% de plus chaque jour (soit 120 kcal). Soit 840 kcal par semaine (on suppose que Pauline fait pareil le week-end). A la fin de l’année : 43.800 kcal. Sachant que 1 kilo de graisse corporelle équivaut à 7.700 kcal, 

En un an, Pauline aura donc accumulé un excédent de 5,7 kilos sans même s’en rendre compte !

Pour les éliminer, elle devra effectuer l’équivalent de 73 heures de jogging !

Le cas de Stéphane, 45 ans, cadre dynamique et encore très sportif

Un sacré bosseur, celui-là. Mais le soir, après la salle de sport, tout ce qu’il souhaite, c’est de pouvoir dîner peinard en lisant son journal financier. Son besoin énergétique quotidien est d’environ 2900 kcal. Sur ces 2900 kcal, il est raisonnable de considérer que 900 kcal viendront de son repas du soir.

D’après les scientifiques, au lieu d’avaler les 900 kcal qui auraient suffi à son métabolisme, il en avalera 16% de plus, soit 144 kcal en plus chaque jour. Soit 720 kcal par semaine (son journal ne paraît pas le week-end ;-)).

A la fin de l’année : 37.440 kcal. Ce qui correspond à 4,9 kilos de graisse corporelle.

Pour éviter de les laisser s’installer, il lui en coûtera 40 heures de cardio en salle. (3)

Que déduire de tout cela et comment en tirer parti ?

Voici donc le cas typique d’une “mauvaise” habitude aux allures inoffensives qui s’est insidieusement ancrée dans notre mode de vie et qui pourrait nous empêcher d’atteindre certains de nos objectifs !  (Dans ce cas-ci, perdre du poids). Le piège, c’est qu’on ne se rend absolument pas compte des conséquences au moment où on le fait. Ni le lendemain, d’ailleurs.

Jamais, en fait !

Le phénomène est beaucoup trop lent pour être “remarqué”. (oui, je suis bien d’accord avec vous, c’est carrément vicieux). Bien sûr qu’on s’en doutait ! (on n’est pas complètement naïf, non plus). Mais c’est la première fois que cela a été quantifié par une étude scientifique.

Et les chiffres sont… scandaleusement élevés. Heureusement, comme toute mauvaise habitude, elle peut être combattue et remplacée par une autre plus saine. Déjà, le simple fait de se rendre compte de son existence, c’est un fameux pas en avant.

Et puisque nous parlons des “habitudes”, sachez qu’elles représentent la thématique centrale de la méthode OptiVictu qui vous accompagne et vous motive à tenir vos engagements pendant 28 jours afin de réaliser vos projets dans les meilleures conditions et sans abandonner en cours de route.

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Merci pour votre lecture !

Etienne

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Etienne
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